Jai Hindley – A F1RST LOVE

Graine de coureur

Après un an de rugby, sport numéro un en Australie, son père l'initie au cyclisme à l'âge de six ans. Gordon Hindley, Britannique de naissance et lui-même ancien cycliste, n'aimait pas regarder son fils jouer au rugby. Quand Jai est passé au vélo, les choses se sont passées très vite. À environ sept ans (il ne se souvient plus exactement), il participe à sa première course. Une chose était claire : s'il voulait devenir cycliste professionnel, il devait aller en Europe. Déjà talentueux, Jai se rend en Europe pour la première fois à l’âge de 17 ans dans le but de concourir. Il ne disputait qu'une poignée de courses chaque année pour l'équipe nationale australienne. En 2016, il obtient un contrat avec une équipe de course italienne et montre immédiatement ce qu’il a dans le ventre. Une cinquième place au classement général du Tour de l'Avenir, que l'on pourrait qualifier de Tour de France pour la catégorie U23, ainsi qu'une troisième place et une victoire d'étape dans le « Baby Giro » pour la catégorie U23, voilà ses tremplins vers la classe mondiale

Un fou du vélo

Si vous visitez son profil Instagram, une chose est claire : Jai aime le cyclisme et s'y investit corps et âme. Il aime sa patrie, sa famille, ses amis, qu'il ne voit généralement que quelques mois en hiver. Un sacrifice dans le but de réaliser son rêve de devenir cycliste professionnel. « Parfois, ce n'est pas facile, mais j'aime ce que je fais et c’est incroyable que je puisse gagner ma vie comme ça », déclare Jai à propos des hauts et des bas du cyclisme loin de chez lui.

Ses premières années professionnelles avec « Team Sunweb » furent les années d'apprentissage habituelles, mais il montrait déjà des signes clairs qu'il avait le talent pour les Grands Tours. Premier temps fort, une deuxième place au Tour de Pologne en 2019. Confirmé l'année suivante avec une spectaculaire deuxième place au Giro d'Italia.

Un alpiniste...

...qui aime regarder les sprints, ça ne va pas du tout ensemble. Jeune, ses modèles étaient les Australiens Stuart O'Grady, Baden Cooke et Robbie McEwen, tous des sprinteurs de classe mondiale. Jai lui-même préfère le vélo à la montagne. En Europe, il vit à Gérone, en Espagne, un hotspot et un paradis pour les professionnels du cyclisme sur route du monde entier. Il se rend tout près en Andorre pour s'entraîner en altitude : « J’adore ça. À la montagne, sur le col, la nature et la vie presque en ermite. C’est parfois étrange, mais parfait pour le cyclisme. »

Mais sa percée a eu lieu dans les montagnes italiennes en 2020. En raison du coronavirus, le Giro d'Italia n'a pas eu lieu en mai comme d'habitude, mais en octobre. Jai était censé être au soutien de son coéquipier, le Néerlandais Wilco Kelderman. Jusqu’à la 19ème étape, Wilco était également dans une position prometteuse pour la victoire au général. Mais lors de l'avant-dernière journée, celui-ci craque légèrement, ce qui permet à Jai de sauter dans la brèche et de reprendre pour la première fois le maillot rose du leader du général. Dans le dernier contre-la-montre individuel, son concurrent britannique Tao Geoghehan Hart s'impose. Jai termine deuxième, un bel exploit pour le jeune Australien, mais le Giro reste pour lui une affaire inachevée.

Nouveau départ chez BORA – hansgrohe

Jai avait un œil sur BORA – hansgrohe depuis longtemps. Il aime la grande passion avec laquelle court l’équipe. Jai apprécie également l'ambiance de l'équipe appelée la « Band of Brothers » : « Jeunes, courageux et différents des autres. Ici, tout le monde donne tout pour les autres et c'est ce qui fait la force d'une équipe ». La réorientation de l'équipe vers le classement général dans le but de gagner un Grand Tour, c'est-à-dire l'un des trois tours de trois semaines, dans les trois années suivantes l'a également convaincu de rejoindre BORA – hansgrohe. De nombreuses personnes ont contribué à ce que cet objectif puisse être atteint du premier coup, des coéquipiers qui ont tout donné pour lui aux directeurs sportifs, entraîneurs, mécaniciens, soigneurs et bien d'autres. Au sommet du podium se trouvait Jai, qui a réalisé un grand rêve pour l'équipe et les sponsors.

Jai Hindley est également un véritable coup de chance pour BORA, car en plus d’être fort sur le vélo, il aime cuisiner. « C'est tout simplement meilleur quand on cuisine soi-même », pense-t-il, et conformément au Giro d'Italia, il préfère la cuisine italienne.

The BORA team is delighted to have Jai Hindley on board. Not only is he an extremely talented cyclist, he also takes great pleasure in cooking for his team. “Homemade food just tastes better,” says Jai, who particularly enjoys Italian cuisine, in-keeping with the Giro d’Italia tradition. Jai et BORA, ça va bien ensemble sur et en dehors du vélo !